Votre formation Améthyste sur-mesure

En individuelle ou en équipe,
choisissez les thèmes ci-dessous qui vous intéressent

(les thèmes du programme annuel peuvent aussi être demandés)

Que ce soit pour vous-même ou pour une (grande ou petite) équipe, choisissez parmi ces 15 thèmes, puis contactez Christiane Besson pour avoir une offre sur-mesure, avec des dates qui vous conviennent.

Prix par personne: fr. 190.– ou « forfait » groupe à discuter

Rester soi en temps de crise : pièges, défis et ressources

Rester soi trouve ses racines dans la confiance en soi, l’estime de soi. Les temps de crise sont des laboratoires de notre manière de nous préserver, de faire confiance à nos expériences, à nos intuitions, à nos connaissances, de recourir à nos ressources intérieures.

La crise peut être vue comme un défi : une chance de trier ce qui nous est important, de revenir au sens de notre vie, à la valeur de nos engagements.

Durant cette journée, nous revisiterons les fondements de notre confiance en nous, la manière de les maintenir ou de les développer lors des crises que nous vivons ; nous étudierons les pièges qui nous guettent et les ressources qui sont à notre portée, celles que nous utilisons, celles que nous oublions ; nous reviendrons sur nos valeurs, au creux du sens de nos vies.

Les points d’appui généraux pour rester soi seront ainsi visités tout en tenant compte du fait que le chemin de chacun est particulier.

Que dites-vous quand vous ne dites rien ?
Le non verbal et les silences : entendre… comprendre… inter-venir ?

L’attention du travailleur social se concentre en général sur ce qui est dit. Il existe plusieurs formes d’écoute à plusieurs niveaux ; mais il importe aussi d’écouter les silences.
Nous explorerons avec prudence quelques « attitudes silen-cieuses » rencontrées aussi bien durant les entretiens que lors d’un travail en équipe ou en groupe, pour analyser leurs raisons éven-tuelles et leurs effets potentiels. Il sera question aussi de transpa-rence et d’authenticité en lien avec le dire et le non dire ; tant il est vrai en effet que « toute chose n’est pas toujours bonne à dire ».
Nous nous intéresserons donc tout particulièrement aux silences de ceux que nous accompagnons ou que nous rencontrons, et ten-terons de comprendre leur signification tant chez les uns et que chez les autres.
Quelques “guides” de lecture de ces attitudes, nous permettront certaines hypothèses de compréhension. Nous aurons l’occasion de découvrir et d’exercer des stratégies à envisager en lien avec ces situations.
Les expériences de chacun seront bienvenues.

Exercer des moyens créatifs et ludiques

Les intervenants sociaux sont amenés à travailler, avec une seule personne ou avec des groupes, dans des situations différentes et multiples. Le langage est le moyen de communication le plus fréquemment utilisé. Parfois, des moyens créatifs et ou ludiques permettraient à chacun de s’exprimer plus facilement, de mieux comprendre ou se comprendre en créant aussi une atmosphère plus détendue.

Durant cette journée, nous utiliserons différents moyens ou supports créatifs et ludiques adaptés aux situations ou aux thèmes partagés.

Dans l’intimité, la confidentialité et la bienveillance au sein d’un petit groupe, nous ferons avec ce que chacun voudra bien apporter, tant pour accueillir, pour analyser que pour restaurer son énergie et …sa boîte à outils.

Se « brancher solutions » ? Comment ça fonctionne…
Une tournure d’esprit, des manières de faire

En travail social, nous sommes très souvent sollicités à propos d’un problème ou d’une difficulté ; les personnes qui viennent à nous pour trouver de l’aide parlent rarement de ce qu’elles réussissent, ou même simplement les ressources à leur disposition.

Se focaliser sur les causes et les risques du problème peut susciter en nous des émotions, une chimie défensive, voire une difficulté à en sortir.

Être branché solution signifie d’abord poser la question correctement : « de quoi s’agit-il au juste ? Quels sont les acteurs ? Quel est le contexte ? » Cela signifie prendre du recul, voir la question à partir de plusieurs points de vue, travailler le temps (court terme ? moyen terme ?).

Vous l’avez déjà compris : être “branché solution”, ce n’est pas vouloir rechercher l’efficacité à tout prix, ce n’est pas vouloir tout résoudre. Être branché solution implique une attitude de curiosité positive, un brin de créativité, une capacité de s’étonner, de contourner les obstacles, de prendre en compte les ressources, de s’appuyer sur des expériences positives, d’utiliser des stratégies indirectes, d’élaborer des scénarios.

Nous explorerons quelques-unes de ces différentes voies.

Travaux pratiques et apports théoriques alterneront.

Explorer les réseaux autour des personnes accompagnées
Utiliser les cartes de réseaux et trouver des alternatives d’intervention

Développer son regard, son observation et ses interventions en tenant compte de la globalité d’une situation, tel est l’effet de la mise sur carte réseau d’une situation et de ses acteurs. Dans la mouvance de l’approche systémique le travail tenant compte des réseaux en présence devient incontournable, il présente un excellent complément au génogramme (qu’il peut intégrer du reste).

Savoir mettre sur carte une situation complexe fait désormais partie de la boîte à outil des intervenants à la suite des pionniers (Ross Speck, Mony Elkaïm, Claude Brodeur en particulier) qui ont développé cette forme de travail. Ces derniers ont laissé un héritage méthodologique et philosophique utile pour comprendre le positionnement des travailleurs sociaux et des divers partenaires engagés et découvrir des alternatives d’intervention.

Nous passerons en revue les différentes formes de réseaux, des réseaux personnels aux réseaux institutionnels et professionnels, leurs spécificités, leur utilité, leurs limites. Nous explorerons différents moyens d’identifier les proches des personnes accompagnées.

Nous aurons l’occasion d’exercer plusieurs manières de visualiser ces réseaux sous formes de schémas appelés « cartes », mais aussi sous d’autres formes de représentation (schémas, dessins, sculptures).

Ces représentations nous permettront de découvrir et de mettre en commun les hypothèses de compréhension et d’intervention avec les personnes concernées par ces réseaux.

Passivité, dépendance, résistance, non demande…
Comment les contourner ?

Qui n’a pas entendu : « Vous savez mieux que moi… » ou « Je ne sais pas quoi faire… » ?

Pris dans ces situations, dans ces formes de communication, le professionnel de la relation d’aide peut éprouver tout un cortège de sentiments ou d’émotions : de l’impuissance, de la colère ou de la tristesse… Comment peut-il rester ouvert dans des situations apparemment fermées ? Est-il possible de changer de position, de se laisser surprendre ?

Durant cette journée nous explorerons les réponses possibles, spontanées ou/et réfléchies à ces manières d’accueillir les résistances ; nous recueillerons les éclairages de quelques spécialistes de ces questions.

Prendre du recul renouveler sa boîte à outils, revoir ses attitudes
Une journée “RESSOURCES” autour des préoccupations et des pratiques

Il nous arrive de mieux prendre soin de nos voitures que de notre outillage professionnel… Les jours passent… et nous mettons parfois de côté les questions qui nous dérangent, la complexité de certaines situations, nos erreurs, même nos succès ; cette accumulation, mine de rien, nous prend de l’énergie inutilement.

Durant cette journée, nous utiliserons des guides de travail permettant d’analyser des questions et situations diverses. Des contributions théoriques adaptées au contexte seront apportées en s’inspirant de textes philosophiques ou éthiques et de différents éclairages en fonction des thèmes soulevés par les participants. Dans l’intimité, la confidentialité et la bienveillance au sein d’un petit groupe, nous ferons avec ce que chacun voudra bien apporter, tant pour accueillir, pour analyser que pour restaurer son énergie et… sa boîte à outils.

Balises éthiques en relation d’aide de soins et d’accompagnement.

Des conduites guidées par une réflexion éthique, cela pourrait aller de soi, et pourtant… La relation d’aide comporte bien des pièges dont il s’agit de prendre conscience, qu’il s’agit de connaître afin de les éviter et justement de se diriger vers une pratique éthique. Quels choix faisons-nous, par nos gestes quotidiens entre « objets de soins ou sujets de vie ». Sur quelles bases ?

Cette journée sera essentiellement interactive, ponctuée par des éclairages théoriques issus de textes de bases en éthique de la relations d’aide et philosophie pratique, à propos des décisions, des désaccords, de l’autorité ou du pouvoir, 

Des guides de travail utilisés en éthique nous serviront de fondements et nous permettront d’avancer dans une réflexion commune à propos de situations concrètes.

Développer l’autonomie le pouvoir d’agir des personnes accompagnées.

Depuis un certain nombre d’années, mais récemment d’une manière plus explicite, le pouvoir d’agir devient prédominant dans les réflexions au sujet de l’accompagnement des personnes dont on a la responsabilité. Cette pratique nécessite un appui institutionnel et un travail systématique ; elle exige des changements de la part des professionnels au niveau individuel et collectif, changements d’attitude et de positionnement. Il s’agit de miser et de s’appuyer sur les capacités des personnes accompagnées, même avec celles qui paraissent les plus en difficulté. Il est impératif aussi de procéder par étapes.

Après avoir parcouru un bref historique de cette notion (pas si nouvelle que cela…) en la confrontant avec l’autonomie, en comprenant le sens et l’importance du défi qu’elle implique, nous examinerons quelques actions concrètes que peuvent mettre en place les professionnels.

Au pays des parents et des professionnels
Collaborer avec les parents : un défi enthousiasment

Instaurer une collaboration fructueuse avec les parents et les proches fait désormais partie du quotidien des éducateurs sociaux. Cependant il manque parfois des moyens pour appréhender des points de vue différents, pour comprendre le « cheminement critique » des parents, pour maintenir une certaine cohérence.

Nous aurons l’occasion de faire un inventaire des différentes manières de collaborer et des moyens qui permettent de se positionner au mieux, chacun gardant les spécificités de son rôle, celui des professionnels, celui des parents.

Les situations des participants seront les bienvenues.

Sensibilisation à une posture de médiation de facilitation lors de difficultés de communication, de relation entre personnes accompagnées, dans les ateliers, dans les familles, dans les groupes éducatifs

Situations d’incompréhension, niveaux de communication différents, malentendus arrivent parfois directement aux oreilles ou à la vue des intervenants. Ces derniers sont parfois pris à parti, voire mêlés aux conflits. Que faire alors ? les ignorer ? réfléchir et décider d’intervenir ? avec quels moyens ?

Il est bien évident que des intervenants sont formés spécialement pour des situations complexes. Cependant le travailleur social a tout avantage, pour les moments « chauds », à s’intéresser à ces méthodes, à leurs spécificités, tout en étant bien conscient et en respectant son champ d’action. Des exercices permettront de se familiariser avec quelques moyens utilisés en médiation et en facilitation Imago.

Des situations seront bienvenues.

Le partage des informations – Secrets et confidences: nécessités et limites !

La complexité des situations actuelles entraîne la présence et l’intervention de nombreux professionnels. Que faire alors des informations ? celles reçues des personnes accompagnées, de certains collègues, celles circulant dans les réseaux ? Que faire des « confidences » voire des « secrets » confiés ? Pris entre l’obligation de discrétion et celle de dénoncer, l’intervenant se trouve souvent devant un dilemme, des conflits de valeurs et d’intérêt, de loyautés.

Que dire, ne pas dire, sur quoi s’appuyer ? Évidemment la législation donne des réponses, en général connues. Cependant, les situations ne sont pas toutes réglées de cette façon. Comment ne pas se laisser enfermer dans l’inconfort, l’incertitude ?

Nous nous appuierons sur des guides d’éthique pratique, des moyens issus de l’expérience ; nous aurons alors des outils pour nous questionner et trouver des éléments de réponses à des situations pratiques.

La vulnérabilité : piège ou atout ?

Les métiers de l’humain nous révèlent nos forces et nos défis ; ils font apparaître nos vulnérabilités. Un premier travail : nous les avouer sans culpabilité, sans nous laisser dépasser ni abattre ; reconnaître aussi les ressources qui se dissimulent en amont de nos faiblesses.

Nous nous arrêterons sur la vulnérabilité et ses différents aspects ; nous verrons comment démêler les émotions lumineuses des émotions sombres ; nous ferons appel au cycle de vie, aux histoires de vie, à la narration pour nous appuyer sur nos ressources.

La reconnaissance un besoin essentiel de toute personne humaine

Combien fois ai-je entendu en supervision, en coaching, en formation : « je ne suis pas reconnu ». Comment me reconnaître compétent et utile, si je ne me le chuchote pas à moi-même, puisque je ne l’entends pas de l’autre, de mon collègue, de mes supérieurs ? La reconnaissance est liée à notre identité, à notre origine profonde, d’où son importance.

Nous visiterons ce terme à travers la richesse de ses significations et découvrirons ensemble quelques ruisseaux permettant d’étancher cette soif essentielle (terme des analystes transactionnels), tant chez les personnes accompagnées que chez les professionnels. Travaux personnels et de sous-groupes alterneront avec des apports théoriques.

Pertes et deuils: pouvoir les accompagner

Les réactions aux pertes et deuils se révèlent très individuelles, même si nous avons tous, en tant que travailleurs sociaux, étudié les célèbres étapes de la doctoresse Kübler Ross. Il vaut la peine de s’y arrêter et d’aller au-delà.

Prendre le temps de revenir sur des événements qui entraînent des pertes matérielles, morales, d’être aimés jalonnant toute vie. Tant les nôtres que ceux des personnes accompagnées, quels que soient leur potentiel, leurs problèmes de déficience mentale, de handicaps, de fragilité.

Nous retournerons aux différentes théories utiles pour nous éclairer et permettre de comprendre les manières de traiter ces thèmes et leurs liens avec le cycle de vie et ses aléas. Nous verrons comment terminer des boucles afin d’éviter les retours et résonances délicates en particulier au sein des accompagnements.

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